Les espèces exotiques s’établissent d’abord dans un climat connu

Résultats scientifiques Écologie & environnement
Les espèces exotiques s’établissent d’abord dans un climat connu
Établissement de populations exotiques d'élans dans le monde. Dans l'espace climatique basé sur la température et les précipitations sont représentées les populations d'élans ayant été introduites avec succès (cercles verts) et celles qui ont échoué (cercles rouges). On remarque que les établissements réussis se trouvent principalement à l'intérieur de la niche native de l'espèce (trait vert) et ont un indice de distance à la marge (NMI) positif, alors que celles les échecs sont principalement à l'extérieur de la niche et ont donc un NMI négatif. © Olivier Broennimann, Ecospat (UNIL)

Avant de s’implanter à plus large échelle, les mammifères exotiques introduits dans un nouveau territoire doivent au préalable s’établir dans des climats similaires à ceux de leur région native. Une équipe internationale impliquant des scientifiques des universités de Lausanne et de Fribourg (Suisse), de l’université de Reading (Royaume-Uni), de l’université libre de Berlin (Allemagne) et du laboratoire Évolution et diversité biologique (EDB - CNRS, Univ. Toulouse III - Paul Sabatier, IRD), a développé un nouvel outil permettant de confirmer cette théorie et d’anticiper les risques d’invasions par les espèces exotiques. Cette étude est parue dans la revue Nature Communications. (...)

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Jonathan Rolland
Chercheur CNRS au laboratoire Évolution et diversité biologique (EDB – CNRS, Université Toulouse III - Paul Sabatier, IRD)