Céline Merlet concentre son énergie sur les supercondensateurs de demain

Prix et distinctions Chimie Terre & Univers

Récipiendaire du prix PRACE Ada Lovelace remis une fois par an à des femmes qui ont fait avancer la science dans le domaine de la simulation numérique, Céline Merlet, s’attèle à prédire le comportement de matériaux innovants et durables dans le domaine de l’énergie. Entre chimie et informatique, cette chercheuse au Centre interuniversitaire de recherche et d’ingénierie des matériaux (CIRIMAT1 ) à Toulouse met son expertise de chimiste au service des supercondensateurs du futur.

Céline Merlet
© Françoise Viala

Depuis le début de sa carrière, Céline Merlet s’intéresse à la modélisation de systèmes de stockage de l’énergie. Après un post-doctorat de quatre ans à l’Université de Cambridge, elle intègre le CNRS.

« 2017 était une très bonne année ! » se souvient-elle. Elle obtient son poste de chargée de recherche au CNRS et en même temps, une bourse ERC Starting Grant2 , ce qui dès son arrivée au CIRIMAT à Toulouse lui permet de recruter un doctorant et un post-doctorant. Avec son équipe, elle focalise ses travaux sur les supercondensateurs. « Ce sont des systèmes de stockage d’énergie chimique qui fonctionnent presque comme une batterie. » explique-t-elle, en précisant que : « à la différence de notre batterie de téléphone portable qui se charge en une demi-heure et dure la journée, les supercondensateurs, eux, n’ont besoin que de quelques secondes. La contrepartie de cette vitesse, c’est que la quantité d’énergie stockée est plus faible. » Des applications existent déjà, notamment dans les bus hybrides équipés de supercondensateurs sur leurs toits pour récupérer l’énergie de freinage. On économise ainsi jusqu’à 30% de carburant !

  • 1Centre Inter-universitaire de Recherche et d’Ingénierie des Matériaux - UMR CNRS 5085 - https://cirimat.cnrs.fr/
  • 2ERC Starting grant - https://erc.europa.eu/funding/starting-grants

Contact

Céline Merlet
Chercheuse CNRS au Centre Inter-universitaire de Recherche et d’Ingénierie des Matériaux (CIRIMAT, CNRS/Toulouse INP/Université Toulouse III – Paul Sabatier)