La Recherche
Dans cette rubrique, nous vous invitons à découvrir quelles sont les forces et les spécificités du CNRS en Occitanie Ouest, ainsi que l'ensemble des 61 structures présentes sur le site.
Dans cette rubrique, nous vous invitons à découvrir quelles sont les forces et les spécificités du CNRS en Occitanie Ouest, ainsi que l'ensemble des 61 structures présentes sur le site.
Le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) est tutelle de 61 structures de recherche et d'appui à la recherche en délégation Occitanie Ouest.
Pour accompagner ces recherches, des plateformes technologiques innovantes sont développées soit au sein des laboratoires soit au sein de structures de service. Certains équipements ou plateformes sont exceptionnels : nous mentionnerons sans être exhaustif les équipements de microscopie électronique ou de champ magnétique intense uniques au monde, une plateforme de calcul intensif, l’instrumentation en astrophysique ou enfin les plateformes en archéologie et sciences sociales.
Ces 8518 personnes rassemblent chercheur.es, enseignant.es chercheur.es, doctorant.es et post-doctorant.es ainsi que les personnels supports techniques et administratifs.
Chaque année dans ces structures, 533 thèses sont soutenues, 5040 articles dans des revues internationales sont publiés et environ 73 déclarations d’invention sont déposées.
Les chercheur.es nouent de nombreuses collaborations à l’international qui se traduisent par 58% de cosignatures d’articles avec des laboratoires étrangers.
A l’international, 78 actions sont financées par le CNRS dont 32 International Emerging Actions, 15 International Research Network, 6 International Research Program et 4 autres actions internationales.
Ces travaux de valorisation s’effectuent principalement en ingénierie et informatique mais aussi en chimie et en biologie.
Environ cinq startups naissent chaque année dans les laboratoires régulièrement en collaboration avec la SATT et l’IRT.
Les chercheur.es sont aussi présent.es dans les réseaux européens et 5 chercheur.es en moyenne par an reçoivent un financement très prestigieux de l’ERC (European research council). Les "lauréate.s toulousain.es des médailles du CNRS" sont également nombreux.ses : 10 en 2020.
Les agents du CNRS Occitanie Ouest représentent environ 10 % des personnels CNRS, 10 % en termes de publications. Les 10 instituts du CNRS sont présents sur le site montrant ainsi sa pluridisciplinarité.
Le contexte régional joue aussi un rôle important dans l’orientation des disciplines avec la présence de l’industrie aéronautique, du CNES et de l’ONERA. Le CNRS est un des membres fondateurs de l’Université Fédérale de Toulouse qui rassemble 29 institutions de l’enseignement supérieur et de la recherche dont l’ensemble des universités toulousaines, les écoles d’ingénieure.s ainsi que 6 organismes de recherche, dont l’INRA et l’Inserm. Le CNRS est le principal contributeur à l'Institut interdisciplinaire d’intelligence artificielle de Toulouse (ANITI).
La délégation CNRS Occitanie Ouest entretient des partenariats dynamiques avec de nombreux acteur.ices régionaux, nationaux et internationaux.
Il existe ainsi des partenariats avec :
Contrat de Plan Etat-Région (CPER) 2015-2020
Impliqué dans 12 projets du Contrat de Plan Etat/Région (CPER) 2015/2020, sur le volet « Enseignement supérieur, recherche et innovation ; attractivité et compétitivité », le CNRS a apporté un soutien financier permettant de maintenir au meilleur niveau la recherche du site :
JOUBANC - Ce projet a permis le remplacement d’anciens condensateurs du Laboratoire national des champs magnétiques intenses (LNCMI) sur le site de Toulouse. Les équipements sont aujourd’hui à l’état de l’art, offrant des performances, une ergonomie et une fiabilité fortement améliorées. Le projet a également permis l’achat d’un liquéfacteur assurant l’approvisionnement du laboratoire en hélium liquide. Ces améliorations assurent aujourd’hui et pour les décennies à venir le rang de leader européen dans le domaine des champs magnétiques pulsés au laboratoire.
Ce projet a offert le développement de nouvelles ressources technologiques et modèles biologiques du Centre de biologie intégrative (CBI), générant des expertises uniques en Région Occitanie ouvertes au monde académique et au secteur économique. En effet, une plateforme animaux aquatiques, un plateau insectes et un plateau d’analyse comportementales ont pu être créées. Concernant la microscopie, l’acquisition d’un cryomicroscope électronique 200 keV a été possible et est accessible par la plateforme d’imagerie TRI‐Genotoul. De plus, les moyens de stockage et de calcul numérique du plateau d’analyse des systèmes complexes et des modélisation/visualisation 3D ont pu être mis en place.
Ce projet a permis de fédérer 4 laboratoires toulousains acteurs dans les nanomatériaux (composants électroniques, capteurs chimiques ou physiques, calculateurs quantiques, conversion et stockage de l’énergie, nano‐objets) au sein d’un consortium ainsi que la rénovation et l’achat de matériel. Il s’agit d’un regroupement de 670 chercheur.es issu.es du Laboratoire de chimie de coordination, du Centre d’élaboration des matériaux et d’études structurales, du Centre interuniversitaire de recherche et d’ingénierie des matériaux et du Laboratoire de physique et chimie des nano objets. Ce consortium place la recherche et l’innovation toulousaine des nanomatériaux sur la scène européenne et internationale et favorise notamment les actions de valorisation, les brevets et les transferts technologiques.
METAECO - Ce projet a permis à la Station d’écologie théorique et expérimentale du CNRS à Moulis (SETE) d’aborder le niveau d’étude métaécosystémique pour les systèmes aquatiques d’eaux douces. Il a assuré la mise en place du dispositif expérimental mésocosmes aquatiques et du laboratoire d’hydroécologie associé. Ce nouvel espace d’environ 1200m² SU, est constitué de bureaux, d’espaces communs et de recherches avec des laboratoires dédiés aux organismes aquatiques, amphibiens, insectes et autres. Cette nouvelle plateforme est intégrée dans l’Infrastructure nationale ANAEE-France et les métatrons aquatiques en particulier dans la composante européenne (ANAEE‐Europe). Des collaborations nationales et européennes ont ainsi pu être initiées.
PANGEE – Le CPER Pangée a permis une remise à niveau du parc de spectrométrie de masse de l’Observatoire Midi-Pyrénées (OMP) ainsi que l’acquisition de nouveaux outils. Au total, six spectromètres de masse ont été acquis. L’ensemble a ouvert des perspectives de recherches de pointe en environnement, permettant l’analyse de différents types d’échantillons à la recherche d’éléments à l’état de traces, ultra-traces ou signatures isotopiques.
La plateforme PAE‐MIP fédère dix plateaux techniques : Paléoenvironnements, géosciences et géoarchéologie ; images, monitoring et systèmes d’informations ; dispositifs d’observations in‐situ (lacs et tourbières) ; opérations de terrain et de post‐fouilles ; référentiels archéothèques ; topographie et archéomatique, imagerie 3D ; caractérisation des matériaux ; archéologie expérimentale; interopérables par les deux laboratoires Géographie de l’environnement (GEODE) et Travaux et recherches archéologiques sur les cultures, les espaces et les sociétés (TRACES). Le CPER a permis d'obtenir l’essentiel des équipements de la plateforme. Cet investissement a augmenté l’attractivité et la compétitivité de ces deux laboratoires, favorisant notamment la réalisation de projets nationaux et internationaux et l’élargissement des partenariats académiques.
La plateforme scientifique CCU répond à des problématiques scientifiques issues des sciences humaines et sociales pouvant venir des services de santé ou de partenariats et prestations avec des industriels. Elle comprend 9 plateaux techniques spécialisés dans l’acquisition et l’analyse de différents types de données comportementales et permettant de simuler différents contextes réalistes et immersifs. Le CPER a permis l’achat de nouveaux instruments et le renouvellement d’anciens équipements.
Le CPER a permis de renforcer la plateforme de protéomique du réseau Génotoul. L’acquisition d’un spectromètre de masse avec modules complémentaires et environnants ainsi que de matériel informatique a permis de réaliser les objectifs scientifiques visant à développer de nouvelles stratégies dans des domaines en émergence et d’adapter les moyens informatiques de traitement et de stockage des données protéomiques.
Ce projet de rénovation énergétique d'un bâtiment du Centre de biologie intégrative (CBI) a été réalisé sur 2300m² SHON. Les travaux effectués sont une isolation thermique par l’extérieur, un remplacement des menuiseries extérieures et la mise en place d’un système de compensation d’air des sorbonnes. Ces modifications ont supprimé les déperditions thermiques, ont amélioré les conditions de travail du personnel et ont permis une meilleure reproductibilité des conditions d’expériences.
Ce projet de rénovation énergétique du bâtiment principal du Laboratoire d'analyse et d'architecture des systèmes (LAAS) a été réalisé sur 5600m² SHON. Les travaux effectués concernaient la rénovation du « clos‐couvert » (isolation thermique par l’extérieur, remplacement des menuiseries extérieures et de l’étanchéité de la toiture) et des travaux sur le chauffage. Ces aménagements ont supprimé les déperditions thermiques dues à des défauts d’isolation. De plus, les conditions de travail et le confort énergétique ont été améliorés.
Ce projet a permis la réhabilitation énergétique du bâtiment du Laboratoire de chimie de coordination (LCC). Les travaux ont consisté à remplacer des menuiseries extérieures, des isolations en toiture, et à mettre en place une régulation sur l’extraction des sorbonnes. Ces modifications ont rendu possible l’ajout de nouveaux équipements scientifiques qui sont accessibles à toute la communauté.