L’adaptation du génome des peuples d’Océanie a assuré leur survie

Communiqué de presse Écologie & environnement

Il y a environ 50 000 ans, la ligne de Wallace était franchie par l’espèce humaine. Cette frontière biogéographique, définie par de forts courants marins, sépare l’Asie insulaire de l’Océanie. La survie des premières populations lors de leur arrivée dans cette zone serait due à leur génome. Celui-ci se serait adapté à l’écosystème unique de cette région du monde, ce qui leur aurait notamment permis d’utiliser les ressources alimentaires disponibles sur place. C’est ce que révèle une équipe internationale de recherche, menée par des scientifiques du laboratoire Évolution et diversité biologique1 , qui a étudié la diversité génomique de 239 individus d’Océanie et d’Asie Insulaire. Ces travaux sont publiés dans la revue iScience.

Ricaut
Jardin autour d’une maison de Gembogl (vallée Simbu).

© Photo François-Xavier Ricaut /Post-processing Sébastien Plutniak
 
Bibliographie

Chronology of natural selection in Oceanian genomes
Nicolas Brucato, Mathilde André, Georgi Hudjashov, Mayukh Mondal, Murray P. Cox, Matthew Leavesley, François-Xavier Ricaut
iScience (2022) - DOI: https://doi.org/10.1016/j.isci.2022.104583 

  • 1EDB - CNRS / IRD / UT3 Paul Sabatier

Contact

Nicolas Brucato
Chercheur CNRS au laboratoire Évolution et diversité biologique (EDB - CNRS / IRD / UT3 Paul Sabatier)
François-Xavier Ricaut
Chercheur CNRS au laboratoire Évolution et diversité biologique (EDB - CNRS, IRD, Université Toulouse III - Paul Sabatier)
Hélène Sovignet-Pont
Attachée de presse de l'Université Toulouse III - Paul Sabatier
Simon Leveque
Chargé de communication - attaché de presse CNRS Occitanie Ouest