Les plantes aquatiques ne se nourrissent pas que par la photosynthèse

Résultats scientifiques Écologie & environnement
Cours d’eau peuplé de renoncules flottantes (Ranunculus fluitans) en floraison. On note la répartition en patchs d’herbiers, suivant le courant et modulant celui-ci. La densité est suffisante pour influencer localement les conditions physicochimiques et biologiques du milieu. (Rivière Ariège, France, juin 2019) © A. Firmin.
Cours d’eau peuplé de renoncules flottantes (Ranunculus fluitans) en floraison. On note la répartition en patchs d’herbiers, suivant le courant et modulant celui-ci. La densité est suffisante pour influencer localement les conditions physicochimiques et biologiques du milieu. (Rivière Ariège, France, juin 2019) © A. Firmin.

La mixotrophie, l'utilisation directe par les organismes photosynthétiques du carbone organique présent dans le milieu, est un phénomène répandu chez de nombreux microorganismes aquatiques et certaines plantes terrestres. Bien que présentant des caractéristiques favorables, les plantes aquatiques, à l'exception des espèces carnivores, n'ont jamais fait l'objet d'une étude approfondie de leur aptitude à la mixotrophie. Des scientifiques du Laboratoire d’écologie fonctionnelle et environnement ( /OMP - CNRS, Toulouse INP, UT3 Paul Sabatier), du Laboratoire de recherche en sciences végétales (LRSV – CNRS, UT3 Paul Sabatier) et de l’Institut de systématique et évolution de la biodiversité du Muséum d’histoire naturelle de Paris considèrent, à la lumière de résultats concordants issus de différents domaines de recherche, que la mixotrophie pourrait être une caractéristique répandue chez les plantes aquatiques. Cet article d’opinion est paru fin septembre 2021 dans la revue Trends In Plant Science. (...)

Contact

Antoine Firmin
Doctorant au laboratoire Écologie fonctionnelle et environnement ( /OMP - CNRS, Toulouse INP, Université Toulouse III - Paul Sabatier)