Les plus anciens objets fabriqués en os de baleine identifiés dans la Péninsule Ibérique (ca. 18.000 ans)

Résultats scientifiques Écologie & environnement
Une étude impliquant des chercheurs français et espagnols, dont le laboratoire Travaux de Recherches Archéologiques sur les Cultures, les Espaces et les Sociétés (TRACES – CNRS / Université Toulouse Jean Jaurès / Ministère de la Culture) signale la découverte de plus d’une cinquantaine d’artefacts fabriqués en os de baleine - pour les plus anciens vieux de ca. 18.000 ans - dans les collections archéologiques de la côte nord atlantique de la Péninsule Ibérique. Cette étude révèle l’existence d’adaptations littorales précoces partagées, selon des réseaux de communication réguliers et structurés à longues distances, par les communautés de chasseurs-collecteurs préhistoriques qui vivaient au bord du Golfe de Gascogne à la fin de la dernière glaciation. Elle est publiée dans la revue Quaternary Science Reviews.
Distribution des objets fabriqués en os de baleine retrouvés dans les sites magdaléniens pyrénéo-cantabriques. La taille des cercles blancs est proportionnelle au nombre d’objets retrouvé par site. Les données cartographiques sont tirées de Reuter et al., 2007 ; Jarvis et al., 2008 ; Sitzia, 2014 ; les données bathymétriques proviennent de Natural Earth (www.naturalearthdata.com), et les données relatives aux objets fabriqués en os de baleine dans les Pyrénées sont tirés de Pétillon, 2013. La pièce figurée ici est une possible préhampe issue du site de las Caldas (Asturies).
© Alexandre Lefebvre

Une étude impliquant des chercheur.es français.es et espagnol.es, dont le laboratoire Travaux de recherches archéologiques sur les cultures, les espaces et les sociétés (TRACES – CNRS, Université Toulouse Jean Jaurès, Ministère de la Culture) signale la découverte de plus d’une cinquantaine d’artefacts fabriqués en os de baleine - pour les plus anciens vieux de ca. 18.000 ans - dans les collections archéologiques de la côte nord atlantique de la Péninsule Ibérique. Cette étude révèle l’existence d’adaptations littorales précoces partagées, selon des réseaux de communication réguliers et structurés à longues distances, par les communautés de chasseurs-collecteurs préhistoriques qui vivaient au bord du Golfe de Gascogne à la fin de la dernière glaciation. Elle est publiée dans la revue Quaternary Science Reviews. (...)

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Alexandre Lefebvre
Post-doctorant au laboratoire Travaux de recherches archéologiques sur les cultures, les espaces et les sociétés (TRACES – CNRS, Université Toulouse Jean Jaurès, Ministère de la Culture)