Matthieu Jonckheere, l'interface entre probabilités, apprentissage et réseaux stochastiques

Institutionnel Ingénierie

Matthieu Jonckheere a rejoint le Laboratoire d’Analyse et d’Architecture des Systèmes (LAAS-CNRS) en 2021 en tant que directeur de recherche CNRS.

Jonckheere
© Xavier Pierre / CNRS

Quel est votre domaine de recherche ?

Matthieu Jonckheere : Je travaille à l’interface entre probabilités, apprentissage et réseaux stochastiques.
J’ai beaucoup travaillé sur l’évaluation de performance pour les réseaux via certains types de processus de décision Markoviens et par ailleurs sur des systèmes de particules et des méthodes d’approximation de mesures quasi-stationnaires de processus de Markov.
Je travaille aussi sur les modèles de graphes aléatoires permettant de modéliser des réseaux de communication ou de relations.
Plus récemment, j’utilise des méthodes probabilistes (percolation Euclidienne, systèmes de particules) pour définir des méthodes et algorithmes innovants pour l’apprentissage par renforcement ou non-supervisé.

Qu’avez-vous fait avant d’entrer au CNRS ? Pourquoi avoir choisi le CNRS ?

M. J. : Après un doctorat et un post doc à Paris puis un premier poste d’enseignant chercheur aux Pays Bas, j’ai été chercheur à l’Université de Buenos Aires et au CONICET (équivalent Argentin du CNRS). J’ai par ailleurs co-fondé deux start-ups qui se sont spécialisées dans le conseil en apprentissage statistique (et dont l’une d’entre elles compte dix salariés aujourd’hui). Nous avons travaillé avec des grands groupes comme Givaudan, gA, RTE …

Depuis 2020, je voulais revenir en France et le CNRS était pour moi le cadre idéal pour faire de la recherche, en particulier à Toulouse où j’ai depuis de nombreuses années des collaborations et où l’écosystème scientifique est particulièrement attrayant et complet.

Contact

Matthieu Jonckheere
Directeur de recherche CNRS au Laboratoire d'analyse et d'architecture des systèmes (LAAS-CNRS)