Quand scientifiques et artistes se rencontrent : 2 rdv au Quai des Savoirs

Événement Physique Sciences informatiques

Le CNRS Occitanie Ouest propose un cycle de 2 rencontres Exploreur au Quai des Savoirs sur les interactions entre scientifiques et artistes. Les deux cafés débat seront animés par des scientifiques et des artistes impliqué·es dans des projets dont le CNRS Occitanie Ouest est partenaire. De ces regards croisés sont nées deux expositions visibles cet automne.

mardi 6 octobre 2020

Affiche Johan Decaix
Affiche Johan Decaix

Le Centre d’élaboration de matériaux et d’études structurales du CNRS (CEMES) et le Musée des Abattoirs ont organisé une résidence d’artiste au cœur même du laboratoire. De cette aventure est née une exposition nommée The magnifying transmitter of the oscillating utopian wave laboratory et visible du 26 septembre au 6 novembre 2020 dans la célèbre "boule". Cette exposition relève d’un partenariat avec le Frac Les Abattoirs de Toulouse et le CEMES/CNRS et s’inscrit dans le cadre de la Fête de la science 2020.


Etienne Snoeck, chercheur CNRS et directeur du CEMES et l’artiste Johan Decaix, raconteront cette collaboration originale au café du Quai des Savoirs le mardi 6 octobre 2020 à 18h.
Au cours de cet échange, les intervenants évoqueront les hétérotopies, espaces concrets qui hébergent l'imaginaire, un concept établi par M. Foucault d’endroits physiques qui abritent les utopies, des "mondes" dans le Monde. Ils tenteront de répondre à la question "Est-ce que le laboratoire est une hétérotopie ?" en particulier « La Boule » du CEMES, lieu unique au monde, lieu de fantasme sorti de la science-fiction des années 50.  Ils échangeront sur les questions de l’imaginaire des scientifiques et des artistes borné par leur histoire individuelle et sur la nécessité du décloisonnement des domaines artistiques et scientifiques permettant d’inciter à de véritables travaux communs devant être source du renouvellement des deux pratiques et des conditions de réussite de ce décloisonnement.
En ces temps de pandémie mondiale, ils ne pourront pas ne pas évoquer la question de sens que posent les crises sociales, économiques, sanitaires, comme l’évoque G. Stoev1 et le rôle que scientifiques et artistes devraient jouer pour y apporter un début de solution.
 

Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles
Réservation recommandée : Réservez vos places

mardi 13 octobre 2020 - Rencontre annulée

Le CNRS Occitanie Ouest est partenaire de la Résidence 1+2, photographie et sciences dont fait partie une Factory à l’Institut de recherche en informatique. Au cours de ce dispositif, l’artiste Maxime Matthys a interrogé notre rapport aux nouvelles technologies et leurs impacts sur l’humain. Dans cette quête, il a été accompagné par des scientifiques du l’Institut de recherche en informatique de Toulouse (IRIT, CNRS/Univ. Toulouse Capitole,/Univ. Toulouse - Jean Jaurès/Univ. Toulouse III - Paul Sabatier/Toulouse INP) et a exploré les nouvelles technologies sous différentes formes (photographie, installation, projection, sculpture). Le fruit de ses réflexions sera exposé sous le titre [Un]Innovation du 16 septembre au 24 octobre 2020 au Centre Culturel Bellegarde de Toulouse.

Catherine Jeandel, directrice de recherche CNRS au Laboratoire d’études en géophysique et océanographie spatiales (LEGOS-OMP, CNRS, Univ. toulouse III - Paul Sabatier/CNES/IRD), marraine de l’édition 2020 de Résidence 1+2 photographie et science, & Maxime Matthys, photographe en résidence Factory à l’IRIT animeront la rencontre sous le chapiteau devant le Quai des Savoirs le mardi 13 octobre 2020.

Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles
Réservation recommandée : Réservez vos places

Affiche JMaxime Matthys
Affiche Maxime Matthys
  • 1Galin Stoev (Directeur du Théâtre de la Cité Toulouse) : « .... Nous commençons lentement mais sûrement à réaliser que toutes sortes de crises, sociales, financières, économiques, sanitaires et environnementales nous conduisent inévitablement à la question du Sens (...) Et si nous cessons de voir le Sens, alors peut-être est-il bon d’explorer les endroits où justement nous le cherchons. (...) Troublés par l’intensité de ce que l’on vit, il nous est souvent difficile d’apercevoir le Sens mais lorsque nous sommes pris au piège d’émotions destructrices, il faut rester vigilants que nos protestations contre le manque de Sens ne se transforment en une apologie du chaos. Et c’est là qu’interviennent les artistes ! L’art a l’avantage de maintenir la bonne distance, celle qui nous invite à respirer et à regarder le problème dans les yeux, sans filtres et sans a priori. Car c’est seulement à partir de ce regard-là que nous pourrons vraiment commencer à chercher des solutions... »